Le changement climatique : Une menace pour le patrimoine archéologique ?

19 août 202112 h à 13 h HAE

ICOMOS Canada lance une série de conférences sur l’impact des changements climatiques sur les lieux de science.

Le 19 août, de 12 h à 13 h HAE, nous accueillons Dr Max Friesen et Dr Meredith Wiggins pour une discussion sur les nombreuses menaces posées par le changement climatique sur la conservation des sites archéologiques. Ce webinaire examinera l’importance d’adopter une approche multidisciplinaire pour faire face au changement climatique et fournira des exemples concrets aux climatologues, aux praticiens du patrimoine et aux décideurs politiques pour soutenir leurs efforts d’action climatique.

Dr. Meredith Wiggins est une archéologue et une chercheuse qui travaille à l’intersection du développement international, de la culture et du changement climatique. Originaire de Miami, Meredith a voyagé en Angleterre pour son master et son doctorat. Après avoir obtenu son doctorat en 2014, Meredith a travaillé pour Historic England (le conseiller du gouvernement britannique sur les questions de préservation historique), dans les domaines de la planification urbaine, de la prospective et de l’adaptation et de l’atténuation du climat. Au cours de son séjour chez Historic England, Meredith a développé une méthodologie de prospective pour l’adaptation au changement climatique pour le patrimoine culturel, un outil de prise de décision pour aider les gouvernements locaux à prioriser les actions pour le patrimoine côtier, et a mené des recherches sur le rôle que les bâtiments existants peuvent jouer pour atteindre des objectifs ambitieux en matière de climat et de décarbonisation. En 2019, elle est retournée aux États-Unis pour occuper une bourse de recherche à Washington D.C. avec l’American Association for the Advancement of Science, qui l’a vue mettre son expertise au service des questions de développement international et de politique étrangère. Meredith est actuellement responsable du changement climatique mondial pour l’INRM, un mécanisme de développement interdisciplinaire de cinq ans financé par l’USAID. Elle s’intéresse particulièrement à la compréhension des effets du changement climatique sur la transmission des identités culturelles, ainsi qu’à la promotion du rôle que la connaissance du passé peut jouer à la fois dans le développement durable et dans une transition juste vers un monde décarbonisé.

Max Friesen est professeur et titulaire d’une chaire d’études supérieures au département d’anthropologie de l’université de Toronto. Il est archéologue et se spécialise dans l’histoire des Inuit du Nunangat (l’Arctique canadien). Ses recherches portent sur la façon dont les liens entre l’organisation sociale, la vision du monde, l’économie, la technologie, l’environnement et le paysage ont façonné la vie des peuples du Nord au cours des 5 000 dernières années. Il a effectué des travaux de terrain dans de nombreux endroits de l’Arctique central et occidental, en particulier dans la région de Cambridge Bay au Nunavut et dans la région du delta du Mackenzie dans les Territoires du Nord-Ouest. Ses recherches sont menées en étroite collaboration avec les communautés et les organisations inuites, et visent à avoir un impact positif dans le Nord ainsi que dans les contextes universitaires. Parmi ses publications récentes, citons The Oxford Handbook of the Prehistoric Arctic (Oxford University Press, 2016), pour lequel il a été corédacteur principal.